Premier démarrage du Gdium
L'écran de démarrage est le logo G sur fond blanc, interrompu quelques secondes par des messages du kernel Linux.
Vient ensuite la configuration initale du système. Je n'ai plus touché à une Mandriva depuis la Mandrake 9, mais ça a l'air d'être ses écrans de configuration standard vu qu'elles ne tiennent pas compte des spécificité de l'interface qui sera disponible finalement. On commence par choisir sa langue, avec la possibilité d'en configurer plusieurs (bien que le système final connecte directement l'utilisateur sans lui laisser l'opportunité de choisir sa langue). Le choix par défaut est l'anglais, ce qui est sensé mais pas mon cas.
On choisit ensuite son pays, avec une liste limitée aux pays francophones, les autres restant disponibles moyennant de dérouler l'option "Autres Pays". Le choix par défaut est la France, ce qui est sensé mais pas mon cas.
On choisit ensuite sa carte de clavier. La disposition française est sélectionné par défaut alors que j'ai choisi la Belgique comme pays. Pas bien ça :-).
On a ensuite la possibilité de configurer le réseau. Il affiche des possibilités non proposées par le Gdium, d'où la suggestion que ce setup initial est le setup standard de Mandriva. Va pour configurer le réseau câblé.
L'installeur liste les (dans ce cas la) interfaces disponibles. On aurait pu l'éviter vu que le matériel est connu ou qu'il n'y a qu'une carte réseau installé et que je vois mal quelqu'un faire l'installation avec une carte réseau USB.
Le reste est classique, on y va en DHCP, c'est le plus pertinent pour un netbook toujours sur la route.
On note pas mal de paramètres avancés de bas niveau quand on étend l'item "Avancé", mais vu l'aventure qui va venir avec l'heure, je préfère ne pas y toucher.
Encore un dialogue peu pertinent venant probablement de la Mandriva standard vu le type d'utilisation d'un netbook, a fortiori quand il est mono-utilisateur avec la G-Key. Heureusement les choix par défaut sont bons.
Et on termine la connexion réseau par son activation:
On passe ensuite à l'heure. J'avais dit plus tôt que j'étais en Belgique, dont il me sélectionne correctement le fuseau horaire de Bruxelles.
L'heure n'est pas bonne (il était 20h). Pas inattendu vu que l'ordinateur est neuf. A 10 minutes près, il serait réglé sur UTC+5 (Kazakhstan, Ouzbékistan ...). Donc on peut considérer que l'horloge n'a jamais été réglée. Quoique ... elle indique quand-même la bonne date et pas un 1er janvier 1970 comme je le verrai dans le système installé.
Le dialogue est bien buggé et non adapté au netbook:
- Sur les systèmes UNIX, l'heure de l'horloge matérielle (et partout dans le système est toujours stockée en temps universel (UTC), et convertie en heure locale quand c'est nécessaire pour l'affichage. Les seuls cas où on la met en heure locale est quand un Windows cohabite sur l'ordinateur et adapte l'horloge à chaque changement d'heure (hiver/été), ce dont on sait que ce ne sera pas le cas.
- De plus, si la G-Key et donc le système sont susceptible de tourner sur n'importe quel Gdium, les avoir tous en temps universel garantit à chacun d'avoir sa bonne heure.
Donc, messieurs de chez Mandriva, on ne demande pas comment l'heure est stockée mais on la met d'office en UTC sans rien demander à l'utilisateur. Et comme l'horloge n'a pas été réglée, on lui propose de le faire. Bizarrement, bien que je vienne de dire au système qu'il était 2 heures, le système installé m'indiquera une heure de plus.
Pour le serveur NTP, je coche la case pour l'utiliser, comptant sur lui pour remettre l'horloge à l'heure, et laisse le bon choix par défaut d'un serveur en Belgique. Cependant, une fois le système installé, rien n'a été changé. Un tour dans la configuration me permettra de reconfigurer l'heure et d'apprendre que le paquet NTP n'était pas installé (Mandriva va le télécharger et installer automatiquement comme ça se passait dans le temps).
Je définis ensuite le mot de passe de l'administrateur et ai une opportunité de configurer une authentification sur annuaire LDAP, Active Directory etc. Vu le coup de NTP, je m'abstiens de changer ça. De toute manière, l'authentification par défaut sur les fichiers locaux est le seul choix pertinent dans la plupart des cas.
Idem pour mon utilisateur:
Je le découvrirai par la suite, mais l'utilisateur est automatiquement connecté, donc pas besoin de ces mots de passes pour travailler. C'est cependant bien de pouvoir taper son nom (personnalisation) et choisir son login (utilisable comme défaut par exemple dans ftp). La possibilité de choisir une icône vient à mon avis de la Mandriva standard, pour le proposer à l'écran de login; ici elle a l'air inutile.
Dans le système installé, les mécanismes pour gagner les privilèges d'administration ne sont pas homogènes: tantôt c'est sudo (qui demande le mot de passe de l'utilisateur), tantôt c'est su (qui demande le mot de passe de root). Cela mériterait d'être retravaillé. Les deux mots de passes pourraient avoir leur utilité (utilisateur pour déverrouiller un économiseur d'écran, root pour l'administration), ce qui me permettrait de dire à un utilisateur "tant que tu ne tapes pas le mot de passe de root, tu ne risques pas de casser le système".
L'installation se termine par le lancement de Firefox pour l'enregistrement (on fera ça plus tard), et l'acceptation d'un résumé des/de la license(s).
L'ordinateur redémarre ensuite, et 2 minutes plus tard (c'est long!), l'ordinateur est prêt.
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